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Edito
Souvent, soigner c’est facile
par Marc Zaffran/Martin Winckler - 20 septembre 2013
Grâce à Vincent Berville (qui le raconte sur une autre page), j’ai ouvert ce site en 2003. Très vite, je l’ai alimenté en articles consacrés à la contraception. Pendant cinq ans, j’ai reçu beaucoup de messages à ce sujet. Des messages qui parlaient du cycle et de ses « anomalies », de la sexualité, des craintes et questions de leurs auteurs. Plus de dix mille, si mes calculs sont exacts. Je me suis inspiré d’un grand nombre de ces messages pour le chapitre « Polyphonie » du Chœur des femmes.
Pendant plusieurs années, j’ai répondu à un grand nombre de ces messages. Près de 95%, je pense. Il est arrivé un moment où je n’ai plus pu répondre, et où je me suis rendu compte que beaucoup de questions se répétaient. C’est bien naturel : tous les jours, des femmes se posent des questions qu’elles ne s’étaient pas posées auparavant, et dont personne – pas même les femmes qui les entourent – ne leur a parlé. Elles surfent, elles tombent sur des sites qui abordent plus ou moins ces questions, et certaines trouvent mon site, les articles, l’adresse courriel. Et m’écrivent sans avoir pris le temps de chercher les réponses sur le site ou, l’ayant pris, sans avoir trouvé de réponse à celle qui les tracasse le plus.
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Feuilleton
Les mauvais prescripteurs et les médecins qui « expérimentent »
Les médecins maltraitants, 8e épisode - 9 novembre 2011
Résumé des épisodes précédents
Un médecin est une personne comme une autre mais certains médecins ont systématiquement une attitude maltraitante (volontairement ou non)
Tous les médecins ne sont pas maltraitants, loin de là. Mais ces médecins là trahissent l’idéal qu’ils sont censés incarner, ils font du mal non seulement aux patients, mais aux soignants authentiques, nombreux mais silencieux, qui font leur travail de leur mieux. Ils compromettent la bonne délivrance des soins par les professionnels respectables et dévoués.
Il est donc important de les identifier, afin que les patients sachent que leur comportement n’a rien de "naturel", ni même de "normal" dans le cadre professionnel. Dans tous les pays développés (et dans beaucoup de pays en développement) les médecins sont assujettis à des codes de conduite : lois et réglementations, codes de déontologie, repères éthiques.
Les médecins maltraitants ne respectent pas tout ou partie de ces codes.
En dehors des situations de stress, le fait qu’un médecin se comporte de manière désagréable, brutale, autoritaire, intrusive ou insultante n’est pas acceptable. Les gestes et attitudes maltraitants pratiqués systématiquement ne doivent pas être tolérés. Un même médecin peut cumuler plusieurs types d’attitude maltraitante. Si vous connaissez d’autres archétypes de médecins maltraitants, vos témoignages sont les bienvenus.
Lire les épisodes précédents :
– 1. La maltraitance est un abus de pouvoir
– 2. Médecin phobique, médecin en burn-out
– 3. Médecin distant, médecin égocentrique
– 4. Médecin terroriste
– 5. Médecin méprisant, médecin étouffant
– 6. Médecin manipulateur, médecin pervers
– 7. Médecins et manipulations morales
A quoi reconnaît-on un médecin ? Au fait qu’il est habilité à prescrire un traitement. Ce traitement peut être simple (un comprimé) ou complexe (une chimiothérapie anticancéreuse). C’est dans le domaine de la prescription que les médecins maltraitants sont potentiellement les plus dangereux.
Une fois encore (et il vaut mieux le répéter pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté), tous les médecins (ni même leur majorité) ne sont pas maltraitants. Beaucoup de praticiens font leur travail avec dévouement et souci des autres. Mais certains, trop nombreux, le font au contraire, très mal - et ils font du mal. Il s’agit, tout simplement, d’apprendre à distinguer les uns des autres, sans se voiler la face. Et comment le faire sinon en décrivant les pratiques inacceptables ?
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"Je fais chier, et j’assume"
Armer les patients contre ceux qui les maltraitent est une obligation morale du professionnel de santé (Réponse à Borée)
par Marc Zaffran/Martin WInckler - 7 octobre 2011
(NB : la première version de ce texte s’intitulait "Dénoncer les salauds est une obligation morale..." Je ne renie pas ce premier titre, je pense seulement que le second est plus juste).
Voici la réponse à la lettre de Borée "Tu fais chier, Winckler", postée il y a quelques jours sur ce site, au sujet de la série "Les médecins maltraitants"
Cher Borée,
D’abord, merci de m’avoir envoyé ton billet un peu avant de le publier, comme une lettre. Ça m’a permis de réfléchir avant d’y répondre, de laisser le temps aux lecteurs - les miens comme les tiens - d’y réfléchir eux aussi, et d’y répondre sur ton blog puisque je n’ai pas de forum sur le mien.
[1]
Le fait que tu m’écrives me touche, je le prends effectivement comme un geste d’amitié et non de défiance, même si le ton est celui de la franche irritation.
Et bien sûr, j’ai eu des sentiments mitigés en te lisant, tout comme tu en as eu en lisant la série sur les « médecins maltraitants » (qui d’ailleurs n’est pas terminée).
Comme ton billet passe par plusieurs états émotionnels, je vais essayer de répondre de la même manière, car je ne suis pas différent de toi : j’ai des émotions et j’essaie de les transformer en pensée, mais au départ, ce sont toujours les émotions qui affleurent.
Et je vais aller plus loin : tout ce que j’écris ici, ce n’est pas ton seul billet qui le suscite, mais aussi certaines réactions à ton billet, certaines accusations larvées anciennes, et j’en profite pour leur régler leur compte. ALors prends ce qui suit comme la lettre d’un ami, d’un ami qui profite qu’un ami l’a secoué pour vider son sac, en toute confiance. Nous sommes d’accord sur 95% des choses, juste pas sur les 5% qui ont probablement trait à nos différences de personnalités. Et ça, c’est pas grave, c’est ce qui nous fait causer.
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Coup de gueule
"Tu fais chier, Winckler ! "
par Borée - 6 octobre 2011
Borée est un jeune médecin généraliste de campagne et il tient un blog sur son activité. On ne s’est jamais rencontrés, mais on s’écrit et on se lit. Aujourd’hui (5 octobre 2011) il a mis en ligne un billet qui porte le titre ci-dessus. C’est en rapport direct avec la série "les médecins maltraitants" que je poste depuis quelques mois (et qui va reprendre bientôt). En voici le début, et je vous invite à aller lire la suite sur son blog (le lien est à la fin de l’article). MW
Cher Marc, (1)
Je l’ai déjà raconté dans un billet : c’est en lisant La Maladie de Sachs, alors que j’étais en 6ème année et que je me torturais pour savoir quelle spécialité choisir, que je me suis décidé pour la médecine générale. Autant dire que tu ne comptes pas pour rien dans mon choix de vie.
Dans mon activité de blogueur non plus. Bien souvent, on a souligné les liens de filiation qui pouvaient exister entre certaines de mes prises de position et les tiennes. Ce n’est rien de dire que j’en ai éprouvé de la fierté.
Tu sais l’affection que je te porte. Tu sais combien j’apprécie ta disponibilité et le temps que tu as déjà su consacrer à me répondre.
Tu sais aussi le bonheur immense que tu m’as fait en acceptant de rédiger cette préface.
Et pourtant.
Et pourtant, parfois, tu m’énerves un peu.
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Edito
Humbles réflexions d’un médecin généraliste sur l’IVG
par Médecin Malgré Elle - 8 septembre 2011
Les occasions de parler de ma pratique de l’IVG sont rares et donc toujours des temps très précieux.
C’est une activité dont je parle peu autour de moi car elle est toujours à l’origine de débats très passionnels, avec des prises de position à l’emporte-pièce simplistes et réductrices, y compris parmi la corporation médicale.
Je suis donc médecin généraliste pratiquant en centre de planification et d’orthogénie, dans un hôpital de province, et ce depuis quelques années.
J’accompagne des femmes dans leur parcours d’IVG, par choix, et du mieux que je peux.
C’est loin d’être un choix simple tous les jours...
C’est tout d’abord se faire l’exécutant médical d’une loi. Parce qu’après tout, les lois sont faites pour être appliquées, surtout quand elles sont faites pour rendre réellement « service »...
C’est aussi une manière d’être logique professionnellement avec moi-même : s’occuper des femmes dans tout leur parcours gynécologique, engendre, pour moi, forcément des les accompagner dans cette éventuelle étape de leur vie.
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Feuilleton
Médecins et manipulations morales (suite)
Les Médecins maltraitants, 7e épisode - 4 septembre 2011
Résumé des épisodes précédents
Un médecin est une personne comme une autre mais certains médecins ont systématiquement une attitude maltraitante (volontairement ou non)
Tous les médecins ne sont pas maltraitants, loin de là. Mais ces médecins là trahissent l’idéal qu’ils sont censés incarner, ils font du mal non seulement aux patients, mais aux soignants authentiques, nombreux mais silencieux, qui font leur travail de leur mieux. Ils compromettent la bonne délivrance des soins par les professionnels respectables et dévoués.
Il est donc important de les identifier, afin que les patients sachent que leur comportement n’a rien de "naturel", ni même de "normal" dans le cadre professionnel. Dans tous les pays développés (et dans beaucoup de pays en développement) les médecins sont assujettis à des codes de conduite : lois et réglementations, codes de déontologie, repères éthiques.
Les médecins maltraitants ne respectent pas tout ou partie de ces codes.
En dehors des situations de stress, le fait qu’un médecin se comporte de manière désagréable, brutale, autoritaire, intrusive ou insultante n’est pas acceptable. Les gestes et attitudes maltraitants pratiqués systématiquement ne doivent pas être tolérés. Un même médecin peut cumuler plusieurs types d’attitude maltraitante. Si vous connaissez d’autres archétypes de médecins maltraitants, vos témoignages sont les bienvenus.
Lire les épisodes précédents :
– 1. La maltraitance est un abus de pouvoir
– 2. Médecin phobique, médecin en burn-out
– 3. Médecin distant, médecin égocentrique
– 4. Médecin terroriste
– 5. Médecin méprisant, médecin étouffant
– 6. Médecin manipulateur, médecin pervers
Après avoir écrit le chapitre précédent, il m’a semblé que le thème de la manipulation morale exercée par les médecins n’était pas épuisé, et cela s’est traduit par l’article qui suit.
(Je rappelle que le pronom « il » utilisé ici pour désigner le médecin ou le patient n’a pas de connotation de genre, mais doit être considéré comme désignant indifféremment des personnes des deux genres.)
A priori aucun médecin ne se présente comme malfaisant. Tout médecin laissera entendre qu’il connaît son travail, qu’il œuvre pour le bien du patient, que ses choix sont exclusivement dictés par la science et que son sens moral et son respect de la déontologie sont les garants de son impartialité.
Cette description idyllique est cependant bien éloignée de la réalité.
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Feuilleton, 6
Médecin pervers, médecin manipulateur
Les médecins maltraitants, 6e épisode - 19 juillet 2011
Résumé des épisodes précédents
Un médecin est une personne comme une autre mais certains médecins ont systématiquement une attitude maltraitante (volontairement ou non)
Tous les médecins ne sont pas maltraitants, loin de là. Mais ces médecins là trahissent l’idéal qu’ils sont censés incarner, ils font du mal non seulement aux patients, mais aux soignants authentiques, nombreux mais silencieux, qui font leur travail de leur mieux. Ils compromettent la bonne délivrance des soins par les professionnels respectables et dévoués.
Il est donc important de les identifier, afin que les patients sachent que leur comportement n’a rien de "naturel", ni même de "normal" dans le cadre professionnel. Dans tous les pays développés (et dans beaucoup de pays en développement) les médecins sont assujettis à des codes de conduite : lois et réglementations, codes de déontologie, repères éthiques.
Les médecins maltraitants ne respectent pas tout ou partie de ces codes.
En dehors des situations de stress, le fait qu’un médecin se comporte de manière désagréable, brutale, autoritaire, intrusive ou insultante n’est pas acceptable. Les gestes et attitudes maltraitants pratiqués systématiquement ne doivent pas être tolérés. Un même médecin peut cumuler plusieurs types d’attitude maltraitante. Si vous connaissez d’autres archétypes de médecins maltraitants, vos témoignages sont les bienvenus.
Après les médecins étouffants et méprisants, voici deux autres catégories pas piquées des vers : les pervers et les manipulateurs.
Lire les épisodes précédents :
– 1. La maltraitance est un abus de pouvoir
– 2. Médecin phobique, médecin en burn-out
– 3. Médecin distant, médecin égocentrique
– 4. Médecin terroriste
– 5. Médecin méprisant, médecin étouffant
NB Suite et fin de ce feuilleton : septembre 2011
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Feuilleton, 5
Médecin étouffant, médecin méprisant
Les médecins maltraitants, 5e épisode - 14 juillet 2011
RRésumé des épisodes précédents
Un médecin est une personne comme une autre mais certains médecins ont systématiquement une attitude maltraitante (volontairement ou non)
Tous les médecins ne sont pas maltraitants, loin de là. Mais ces médecins là trahissent l’idéal qu’ils sont censés incarner, ils font du mal non seulement aux patients, mais aux soignants authentiques, nombreux mais silencieux, qui font leur travail de leur mieux. Ils compromettent la bonne délivrance des soins par les professionnels respectables et dévoués.
Il est donc important de les identifier, afin que les patients sachent que leur comportement n’a rien de "naturel", ni même de "normal" dans le cadre professionnel. Dans tous les pays développés (et dans beaucoup de pays en développement) les médecins sont assujettis à des codes de conduite : lois et réglementations, codes de déontologie, repères éthiques.
Les médecins maltraitants ne respectent pas tout ou partie de ces codes.
En dehors des situations de stress, le fait qu’un médecin se comporte de manière désagréable, brutale, autoritaire, intrusive ou insultante n’est pas acceptable. Les gestes et attitudes maltraitants pratiqués systématiquement ne doivent pas être tolérés. Un même médecin peut cumuler plusieurs types d’attitude maltraitante. Si vous connaissez d’autres archétypes de médecins maltraitants, vos témoignages sont les bienvenus.
Après le médecin terroriste, deux catégories qui valent leur pesant de cacahuètes : le médecin étouffant et le médecin méprisant.
Lire les épisodes précédents :
– 1. La maltraitance est un abus de pouvoir
– 2. Médecin phobique, médecin en burn-out
– 3. Médecin distant, médecin égocentrique
– 4. Médecin terroriste
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Feuilleton, 4
Médecin terroriste
Les médecins maltraitants, 4e épisode - 9 juillet 2011
Résumé des épisodes précédents
Un médecin est une personne comme une autre mais certains médecins ont systématiquement une attitude maltraitante (volontairement ou non)
Tous les médecins ne sont pas maltraitants, loin de là. Mais ces médecins là trahissent l’idéal qu’ils sont censés incarner, ils font du mal non seulement aux patients, mais aux soignants authentiques, nombreux mais silencieux, qui font leur travail de leur mieux. Ils compromettent la bonne délivrance des soins par les professionnels respectables et dévoués.
Il est donc important de les identifier, afin que les patients sachent que leur comportement n’a rien de "naturel", ni même de "normal" dans le cadre professionnel. Dans tous les pays développés (et dans beaucoup de pays en développement) les médecins sont assujettis à des codes de conduite : lois et réglementations, codes de déontologie, repères éthiques.
Les médecins maltraitants ne respectent pas tout ou partie de ces codes.
En dehors des situations de stress, le fait qu’un médecin se comporte de manière désagréable, brutale, autoritaire, intrusive ou insultante n’est pas acceptable. Les gestes et attitudes maltraitants pratiqués systématiquement ne doivent pas être tolérés. Un même médecin peut cumuler plusieurs types d’attitude maltraitante. Si vous connaissez d’autres archétypes de médecins maltraitants, vos témoignages sont les bienvenus.
Après le médecin silencieux et le médecin égocentrique voici un autre spéciment de médecin maltraitant : le médecin terroriste.
Lire les épisodes précédents :
– 1. La maltraitance est un abus de pouvoir
– 2. Médecin phobique, médecin en burn-out
– 3. Médecin distant, médecin égocentrique
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Feuilleton 3
Médecin distant, médecin égocentrique
Les médecins maltraitants, 3e épisode - 2 juillet 2011
Résumé des épisodes précédents
Un médecin est une personne comme une autre mais certains médecins ont systématiquement une attitude maltraitante (volontairement ou non)
Tous les médecins ne sont pas maltraitants, loin de là. Mais ces médecins là trahissent l’idéal qu’ils sont censés incarner, ils font du mal non seulement aux patients, mais aux soignants authentiques, nombreux mais silencieux, qui font leur travail de leur mieux. Ils compromettent la bonne délivrance des soins par les professionnels respectables et dévoués.
Il est donc important de les identifier, afin que les patients sachent que leur comportement n’a rien de "naturel", ni même de "normal" dans le cadre professionnel. Dans tous les pays développés (et dans beaucoup de pays en développement) les médecins sont assujettis à des codes de conduite : lois et réglementations, codes de déontologie, repères éthiques.
Les médecins maltraitants ne respectent pas tout ou partie de ces codes.
En dehors des situations de stress, le fait qu’un médecin se comporte de manière désagréable, brutale, autoritaire, intrusive ou insultante n’est pas acceptable. Les gestes et attitudes maltraitants pratiqués systématiquement ne doivent pas être tolérés. Un même médecin peut cumuler plusieurs types d’attitude maltraitante. Si vous connaissez d’autres archétypes de médecins maltraitants, vos témoignages sont les bienvenus.
Après les médecins en burn-out et les médecins phobiques, qui sont les victimes de leur environnement et/ou de leur formation, parlons un peu de médecins dont l’attitude est l’expression de leur personnalité : le médecin silencieux et le médecin égocentrique.
Lire les épisodes précédents :
– 1. La maltraitance est un abus de pouvoir
– 2. Médecin phobique, médecin en burn-out
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