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Pilule, patch et anneau vaginal
- Pilule, cancer, tabac et âge des utilisatrices - quels sont les risques, exactement ?
- Diane 35 et ses génériques : le principal risque, c’est la grossesse non désirée...
- Patch contraceptif : quel intérêt ?
- Comment s’y retrouver, parmi toutes ces pilules ?
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DIU ("stérilet")
- Je n’ai pas (encore) d’enfant. Puis-je utiliser un DIU ("stérilet") ?
- Certains gynécologues français s’efforcent de réhabiliter les DIU
- LE DIU est-il abortif ?
- Tous les DIU ("stérilets") n’ont pas la même efficacité !
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Implant contraceptif
- Tout ce qu’il faut savoir (ou presque) sur l’implant contraceptif
- Que coûtent la pose et le retrait d’un implant contraceptif ?
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Contraception : questions/réponses
- Contraception : Index des Questions / Réponses
- Contraception : comment s’y retrouver dans la rubrique
- Contraceptions : le Quiz !
- Oubli de pilule, implant, DIU, préservatifs...
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Préservatifs et contraception d’urgence
- Contraception d’urgence : deux méthodes très efficaces
- Préservatif, contraception et sexualité
- Le préservatif est-il une contraception efficace ?
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Les règles, le cycle, la fertilité
- Existe-t-il un traitement pour faire "revenir les règles" ?
- J’ai arrêté ma contraception il y a quelques semaines et je ne suis toujours pas enceinte. Que se passe-t-il ?
- J’ai fait une fausse couche, deux fois de suite. Est-ce que c’est grave ?
- Les règles : en avoir ou pas ? Des questions et des réponses !!!!
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Cancer du col et vaccination anti-HPV
- Avant l’âge de 25 ans, un frottis de dépistage du cancer du col est inutile ! La recherche systématique de HPV n’est justifiée qu’à partir de 30 ans !!!
- Cancer du col de l’utérus : dois-je me faire vacciner ou faire vacciner ma fille contre le papillomavirus (HPV) ? Spoiler : NON !!!!!
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Contraception et gynécologie
Pilule, patch et anneau vaginal | DIU ("stérilet") | Implant contraceptif | Contraception : questions/réponses | Préservatifs et contraception d’urgence | Les règles, le cycle, la fertilité | Cancer du col et vaccination anti-HPV |

Vous trouverez dans ces pages les sous-rubriques suivantes :

Les règles, le cycle, la fertilité

Pilule, patch et anneau vaginal

DIU ("stérilet")

Implant progestatif

Préservatifs et contraception d’urgence

Cancer du col et vaccination anti-HPV

Contraception : questions/réponses



Traductions en Italien : une partie des articles de cette rubrique sont disponible en italien.

Le statut des informations médicales contenues sur ce site est décrit précisément dans la Charte

Si vous n’êtes pas déjà utilisateur/trice de ce site, merci de lire le texte d’avertissement.


NOTE IMPORTANTE : A noter que les informations de ce site sont conformes (en beaucoup plus détaillé) à celles qui figurent sur le site officiel de l’INPES agréé par le ministère de la santé, "Choisir sa contraception".

Les informations contenues dans les pages qui suivent sont
 conformes à l’état des connaissances scientifiques actuelles ; ("non, il n’est pas dangereux de se faire poser un DIU quand on n’a pas d’enfant")
 conformes à la législation ; ("oui, vous avez le droit d’obtenir une ligature des trompes, quel que soit le nombre d’enfants que vous avez eus") ;
 validées par des études internationales de grande envergure ("oui, on peut prendre la pilule en continu...")

MW

Texte d’avertissement important.



En France, beaucoup de spécialistes devraient apprendre l’humilité
par Martin Winckler (Dr Marc Zaffran) - 3 janvier 2013

Comme l’affaire du Mediator, le débat autour des pilules de 3e génération met en évidence plusieurs problèmes majeurs du système de santé français. Petit inventaire.

Des médecins peu ouverts sur l’extérieur

La formation pharmacologique des médecins français est, au mieux, médiocre. Ceci, en raison du financement à 99% de la presse médicale par l’industrie pharmaceutique, en raison du manque de rigueur scientifique des facultés de médecine et de leurs enseignants qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs dogmes.

En raison, aussi, de l’incapacité antédiluvienne de ces professionnels à accepter que l’information scientifique est publiée en langue anglaise et qu’il faut soit la lire dans la langue d’origine, soit aller lire les traductions sur les sites canadiens – donc, en dehors de l’hexagone.

Être un scientifique, c’est s’ouvrir au monde, or un grand nombre de médecins français ne connaissent que le petit univers égocentrique et phobique que leur ont imposé leurs profs de faculté et leurs patrons hospitaliers. De plus, ils n’acceptent pas de communiquer entre eux.

S’ils acceptaient de s’interroger et de s’ouvrir aux autres, ils ne diraient plus qu’on ne doit pas poser un DIU (stérilet) à une femme sans enfant, que les anti-inflammatoires inactivent les DIU ou que les pilules de 3e génération sont "plus sûres" que les autres. Mais beaucoup de médecins français disent encore beaucoup de conneries – et ça ne concerne pas seulement la contraception, hélas.

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Contraception : comment l’ignorance médicale et le marketing industriel mettent les femmes en danger... et comment en réchapper !
par Martin Winckler (Dr Marc Zaffran) - 31 décembre 2012

L’accident dramatique qui a touché Marion Larat
(Voir L’Express du 14 décembre 2012 et voir aussi cet article du Monde)
et dont les médias français ont beaucoup parlé ces derniers temps est un accident qui menace, depuis trente ans, des milliers de femmes en France. L’article qui suit est destiné à faire le point. Il met en question non seulement le marketing de l’industrie pharmaceutique mais aussi la compétence des médecins français.

Mais commençons par une histoire de catastrophe contraceptive qui illustrera mon propos. Elle se déroule en 1977.

Cette année-là, j’avais vingt-deux ans et j’étais étudiant hospitalier ("externe") dans un service de psychiatrie. Je m’y suis entre autres occupé d’une femme d’une trentaine d’années ; plus exactement, je l’ai écoutée parler, car je n’avais aucune responsabilité de prescription. Son histoire est la suivante :


Note : Cet article est également publié sur ma page Facebook personnelle, où les discussions sont ouvertes.

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Edito
Respect du patient en France : il y a encore beaucoup de progrès à faire
Par "Loup" - 24 août 2012

J’ai reçu récemment le témoignage suivant d’une internaute. Je le publie intégralement. Je précise qu’il n’est pas isolé, qu’il m’en arrive régulièrement, mais que celui-ci est particulièrement long et détaillé et synthétise un grand nombre de "problèmes" dans la prise en charge des personnes au sein de beaucoup d’hôpitaux français.

Martin Winckler (Dr Marc Zaffran)

J’ai été interpellée ces derniers temps par le débat autour de la blouse
impudique imposée aux patients à l’hôpital. Elle est en effet une symbolique forte du manque de dignité général infligé aux patients hospitalisés. Je profite ainsi de cette occasion pour vous parler de ma propre expérience (celle-là plus que les autres, je ne sais pourquoi, le cumul ?...), toute récente. Peut-être la publierez-vous sur votre blog, j’en serais heureuse si elle peut ainsi attirer l’attention.

On parle régulièrement de la violence aux urgences. Violence verbale, violence physique parfois. Je ne me ferai pas l’avocate du diable, je ne cautionne aucune violence, d’où qu’elle vienne. Mon éducation, profondément ancrée, m’a apprise qu’on n’insulte en aucun cas son interlocuteur, même si celui-ci est désagréable. Et bien entendu, on ne le frappe pas. Mais il est parfois des circonstances où le sentiment d’agression, de négation de soi, est si élevé qu’on est contraint d’abandonner le dialogue et de se soustraire à ses interlocuteurs, même s’il en va de sa propre sécurité. C’est ce qui m’est arrivé il y a une semaine.

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DIU et implant sont les méthodes contraceptives les plus efficaces, et de loin !!!!
par Marc Zaffran/Martin Winckler - 28 mai 2012

Ce n’est pas une surprise pour les lectrices/teurs de ce site, l’efficacité des méthodes contraceptives est souvent mésestimée à la fois par les médecins et les utilisatrices. Un papier publié tout récemment dans une des revues médicales anglo-saxonnes les plus prestigieuses, le New England Journal of Medicine, enfonce le clou.

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Stéréotypie
Toutes les femmes qui accouchent ne crient pas
par Marc Zaffran/Martin WInckler - 13 mars 2012

S’il est bien un stéréotype cinématographique et télévisuel, c’est celui de la parturiente qui hurle pendant son accouchement. Et c’est un stéréotype, pas du tout une réalité systématique.
Quand on a assisté à beaucoup d’accouchements (en plus, en ce qui me concerne, de la naissance de mes six enfants), on le sait : toutes les femmes ne sont pas identiques, tous les accouchements sont différents. Beaucoup de femmes sont tellement concentrées sur les contractions et sur le fait de pousser au moment utile qu’elles n’émettent pas un son. Seulement de grands soupirs quand elles reprennent leur souffle.

On dit souvent que le premier accouchement est le plus difficile. C’est parfois vrai, mais pas toujours. Les femmes qui ont plusieurs enfants ont souvent, à chaque grossesse supplémentaire, des bébés plus gros (surtout s’il s’agit de garçons). Ça ne rend pas la naissance plus facile. Ca ne fait pas crier pour autant...

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Vous pouvez aller vous faire prescrire une contraception par une sage-femme
par Marc Zaffran (Martin Winckler) - 6 janvier 2012

QUi peut prescrire une contraception ?
Beaucoup de femmes pensent que seuls les médecins sont habilités à le faire. Certaines pensent, en outre, que seuls les gynécologues en sont capables.
Dans un cas comme dans l’autre, c’est une erreur.
En France, même s’ils ne sont pas tous bien formés pour le faire, n’importe quel médecin peut prescrire une contraception, et la prescrire bien, à condition de lire les bonnes sources (ce site ou mes bouquins, en particulier). Mais depuis quelques années, les sages-femmes ont elles aussi le vent en poupe.

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Peut-on se retrouver enceinte en prenant la pilule, sans l’avoir oubliée ?
Par Martin Winckler (Dr Marc Zaffran) - 30 octobre 2011

(Article relu et révisé le 9 Juin 2018)

C’est une question qu’on me pose souvent, et on peut y trouver la réponse sur ce site, dans plusieurs articles, mais pas sous cette forme.

La réponse est « Oui, ça peut arriver », et souvent, hélas, en raison d’une mauvaise information et/ou prescription médicale. Cet article fait un inventaire des échecs de pilule liés aux erreurs de prescription médicales, que toutes les utilisatrices de contraception - et les médecins - devraient connaître.

Les oublis de pilule ont bon dos. Un certain nombre d’échecs de pilule (par mauvaise prise ou arrêt intempestif) résultent d’une erreur de prescription médicale ou d’un défaut d’information. Si vous ne connaissez pas les mécanismes (très simples, comme je l’explique ci-après) par lesquels une pilule contraceptive vous empêche d’être enceinte, vous ne pouvez pas vous méfier des circonstances où ces mécanismes n’agissent pas. Le problème, c’est que beaucoup de médecins ne les connaissent pas non plus (ou en ont une vision beaucoup trop compliquée pour vous l’expliquer) - et ne comprennent pas non plus les causes et circonstances d’échec. Plus grave : cela les conduit parfois à ne pas prescrire une pilule correctement... et donc à favoriser les échecs. Or, tout médecin est responsable de ses prescription et de leurs conséquences... La moindre des choses est donc qu’il les connaisse.

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Edito
Le désir des femmes, le paradis et l’enfer
par Martin Winckler - 24 octobre 2011

Aujourd’hui, 20 Octobre 2011, je regarde les statistiques du Webzine et je découvre que le nombre de consultations a bondi depuis trois jours. Les six articles qui ont fait presque doubler la fréquentation sont, dans l’ordre : 1° Les règles, en avoir ou pas ? 2° Suis-je enceinte ou non ? 3° L’implant contraceptif. 4° La pilule - comment la prendre, que faire quand on l’a oubliée 5° J’ai arrêté ma contraception et je ne suis toujours pas enceinte, que se passe-t-il ? et 6° La pilule, le cycle, et comment réussir à être enceinte quand même.

Pourquoi ce brusque saut dans la consultation de textes qui sont certes les plus consultés du cycle, mais à une fréquence habituellement régulière ? Et surtout la fréquentation des deux premiers.

J’avancerais une explication hypothétique, fondée sur mon expérience en centre de planification (IVG, contraception) pendant 25 ans. Rien ne prouve que j’ai raison, mais ça mériterait d’être exploré.

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Avertissement important
14 juillet 2011

Tous les textes de ce site concernant la contraception ou des questions de santé liées à la contraception ont été rédigés par un médecin, le plus souvent Martin Winckler (pseudonyme du Dr Marc Zaffran).

Tous les articles scientifiques de ce site sont signés et la qualité de l’auteur indiquée précisément.

Les informations données sur ce site sont issues de la littérature scientifique actuellement disponible.
Les principales sources sont citées explicitement.

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IVG médicamenteuse : jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée à l’hôpital, jusqu’à 7 SA en ville (Mise à jour)
par E. et Martin WInckler - 26 juin 2011

Note importante (du 17 04 2019)
Le texte ci-dessous est cité incomplètement, et sans renvoi à cette page, par le site IVG.net, dont le propos est de dissuader les femmes d’avoir recours à l’IVG.
Ceci à la page : https://www.ivg.net/les-risques-de-ivg/ivg-medicamenteuse

Le moins qu’on puisse dire est que mes paroles y sont dénaturées. Pourquoi ? Lisez l’article qui suit.

J’ai demandé à IVG.net de retirer toute mention de mon texte sur leur site, car la manière de présenter mes propos est diffamatoire : elle laisse entendre que je suis opposé à l’IVG médicamenteuse. Ce qui n’est pas le cas.
Attendons de voir comment ils réagissent.

Je rappelle ma position (pour celles et ceux qui ne la connaissent pas).

1° le droit des femmes à avorter est inaliénable et je suis irréductiblement favorable à la loi Veil (et ça m’étonnerait que je change d’avis d’ici à la fin de ma vie...)
2° le droit des femmes à avorter ne justifie en aucune manière de leur faire courir des dangers inutiles (voir le texte ci-dessous), et surtout pas dans le cadre d’un service public comme une maternité ou un centre d’IVG. C’est contraire à la loi et à la déontologie qui exige, d’abord, de ne pas nuire.
3° choisir l’IVG est une décision difficile et personne n’a le droit d’en contester le droit aux femmes qui font ce choix.

Quant aux manoeuvres ayant pour objectif de culpabiliser ou de terroriser les femmes qui font ce choix en présentant l’IVG comme une procédure dangereuse, je n’ai pas de mot assez fort pour les qualifier. (Mais vous en trouverez sûrement un...)

Martin Winckler

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Je publie ici un échange avec une internaute qui a lu sur certains forums féminins que dans certains centres d’IVG on pratiquerait des IVG médicamenteuses au-delà du délai légal de 7 semaines d’aménorrhée. Voici ce qu’elle m’écrivait en septembre 2008.

Bonjour,

Que pensez-vous des hôpitaux qui font des IVG médicamenteuses après 7SA, jusqu’à 14 SA pour certains ? J’ai lu à plusieurs reprises des témoignages de patientes ayant subi des IVG médicamenteuses à ce stade, et qui n’ont pas eu le choix de la méthode. De plus, en général on ne leur avait pas parlé des inconvénients possibles (douleurs, fortes hémorragies, expulsion d’un foetus déjà assez gros...) et souvent cela s’est passé de manière très douloureuse physiquement (avec parfois aucun antalgique proposé hormis du spasfon ou du doliprane) et aussi parfois psychologiquement (choc de voir un foetus déjà formé expulsé dans les toilettes). Il y a plusieurs cas où les patients ont dû subir un curetage par la suite, l’expulsion ayant été incomplète.

Voir par exemple ce témoignage

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