logo Winckler’s Webzine
Le site personnel de Martin Winckler
logo

 Sommaire | Edito | In italiano | Courriers et contributions | Contraception et gynécologie | Radio et télévision | Lectures | For the English-speaking Reader | Mes Bouquins | Les médecins, les patients, et tout ce qui s’ensuit... | WebTV | Être un(e) adulte autiste... | Projet POL : Les fichiers sonores
Recherche


L’éthique dans les séries télé : une émission radio hebdomadaire en ligne sur Radio Créum

Voir aussi :

Séries télévisées
- Les téléfictions sont plus libres, plus engagées, plus subversives que les émissions d’actualité
- Les Séries TV et le Soap Opera
- L’école de médecine
- "Boomtown" : De la vérité comme puzzle
- J’irais pas me faire soigner par Francis Huster
- La télévision française est d’une extrême vulgarité
- "Friends " : une encyclopédie exhaustive... et en français
- Violence en « prime time »
- De la formation des soignants aux séries télévisées
- Les Miroirs Obscurs - Grandes séries américaines d’aujourd’hui
- Les séries TV et le soap opera - Conférence en ligne

Radio et télévision > Odyssée >


Quand la télévision a-t-elle fait ses débuts ?
03 décembre 2002
Article du 17 octobre 2004

Bonjour à tous les amoureux du petit écran.
Sujet honni et controversé s’il en est, la télévision a pourtant une histoire passionnante et complexe, qui épouse celle des progrès scientifiques des deux siècles écoulés. Il n’est pas question de vous la raconter en trois minutes, aussi vais-je modestement vous en donner quelques repères, recueillis en particulier sur le passionnant site web que lui consacre l’historien André Lange.

Le rêve de la vision à distance remonte à l’Antiquité, mais c’est à la fin du dix-neuvième siècle que des écrivains visionnaires comme Albert Robida, Jules Verne et Herbert George Wells le transcrivent dans leurs romans d’anticipation.

Il faut dire que depuis 1880 l’imagination des inventeurs est stimulée par la rumeur selon laquelle Graham Bell, déjà crédité un peu frauduleusement de l’invention du téléphone, serait sur la piste d’un appareil transmettant les images grâce aux propriétés photo-électriques du sélénium, élément découvert au début du siècle.

En réalité, ni Graham Bell ni Thomas Edison - autre riche à qui l’on a beaucoup prêté - ne se sont vraiment investis dans la recherche sur la transmission des images. En Europe, en revanche, deux hommes ont travaillé sur le sujet dès la fin des années 1870 : le Portugais Adriano de Paiva et le Français Constantin Senlecq.
Ce dernier publie dès 1878 le premier article sur un appareil au sélénium nommé téléctroscope, certes plus proche du télécopieur que de la télévision, mais qui est tout de même une avancée théorique considérable.

Certains historiens considèrent que le premier vrai système de télévision mécanique jamais construit fut décrit en 1909 dans le magazine L’Illustration, par le Français George Rignoux. Mais les deux pères de la télévision moderne semblent être, ex-aequo, l’américain Philo Farnsworth - qui en 1927 fut le premier à transmettre une image de 60 lignes horizontales - et son compatriote d’origine russe Vladimir Kosma Zworykine, qui déposa dès 1924 un brevet de tube cathodique.

En Angleterre, la BBC diffuse régulièrement des émissions dès le milieu des années 30 grâce à un système mis au point par le britannique John Logie Baird.
En France, la première retransmission expérimentale de télévision remonte à 1934 et on doit à Georges Mandel, ministre des postes, d’avoir fait installer dès 1935 sur la tour Eiffel un émetteur de télévision qui diffusera des programmes réguliers.
L’armée allemande utilisera cet émetteur entre 1943 et 1944 à des fins de propagande et, à la Libération, abandonnera aux mains des vainqueurs son matériel ultra-moderne et un studio tout équipé installé... rue Cognacq-Jay.

En Amérique enfin, les premières émissions régulières débutent en 1939 avec la RCA. Mais la télévision était déjà attendue depuis longtemps par le public du nouveau monde grâce en particulier à l’écrivain Hugo Gernsback : dans les années vingt, celui-ci fut l’un des plus ardents praticiens et défenseurs de la toute jeune littérature de science-fiction et l’un des prix de SF les plus célèbres au monde - le prix Hugo - porte aujourd’hui son nom.
Mais Gernsback était aussi journaliste scientifique et l’une des revues qu’il fonde, Television, rend compte dès 1927 des progrès d’un domaine expérimental prometteur.

Contrairement à ceux qui voient aujourd’hui en la télévision le pire des maux et un opium pour le peuple, Hugo Gernsback savait que la principale qualité de l’homme et de la femme de progrès, qu’ils soient scientifiques, littéraires, artistes ou spectateurs, c’est l’imagination.

Sources : Le site d’André Lange
sur Farnsworth et Zworykin

Commander le premier volume d’Odyssée, une aventure radiophonique

IMPRIMER
Imprimer


RSS - Plan du site  - Site conçu avec SPIP  - Espace Privé