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"Les Trois Médecins" : un roman d’aventures et de formation (médicale)

Voir aussi :

Industrie pharmaceutique
- La caste hospitalo-universitaire française est l’ennemie du système de santé
- Liaison fatale : l’industrie pharmaceutique et les médecins
- L’avenir menaçant de l’industrie pharmaceutique
- Mort in Vitro
- Big Pharma et son Monde Meilleur
- Coût de recherche et développement du médicament : la grande illusion !
- Winckler muselé par les labos ?
- Sur France-Inter, la liberté de parole se heurte aux intérêts des labos

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- Maltraitance médicale : le vent a tourné
- L’usage de la parole - politique du « Winckler’s Webzine »
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- Plaidoyer pour une autre radiologie
- Sélection des étudiants en médecine : comparaison entre France et Québec
- Quand l’éducation nationale fabrique des handicapés…
- "Ce n’est pas le DIU qui perfore, c’est le médecin !" (et certains médecins mériteraient un procès...)
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(Dé)formation des médecins : l’industrie pharmaceutique ne manque pas d’air !
A propos d’un CD-rom "éducatif"...
Article du 5 janvier 2004

Le Monde Diplomatique m’a confié un article intitulé "Médecins sous influence", publié dans son numéro de janvier Lire des extraits de cet article. J’y explique entre autres qu’en France, la formation médicale est, plus que jamais, en décalage total avec les besoins réels de la population.

Mais il y a plus grave : si la forme de l’enseignement est souvent obsolète et les objectifs pédagogiques le plus souvent inadapté aux réalités sanitaires, le contenu de l’enseignement est souvent soumis à l’influence plus ou moins ouverte de l’industrie pharmaceutique sur les enseignants eux-mêmes. Je viens de recevoir le communiqué ci-dessous, qui illustre parfaitement cette situation.

A l’heure où le ministre de la santé clame sans cesse sa volonté de "maîtrise des dépenses", il n’est pas inutile de souligner à quel point cette volonté est démentie par les faits (mais n’oublions pas que Louis-Charles Viossat, chef de cabinet de Jean-François Mattéi, était auparavant cadre supérieur chez Lilly, puissante multinationale du médicament à qui l’on doit entre autres la campagne électorale de George W. Bush)...

M.W.


Communiqué du SNJMG (Syndicat national des jeunes médecins généralistes)

Privatisation des universités : un "cas d’école" à la faculté de médecine de Toulouse !

A l’occasion de la rentrée universitaire, un CD-Rom intitulé " Entretiens en médecine générale : asthme " est distribué aux généralistes maîtres de stages de la région Midi Pyrénées. En tant que syndicat rassemblant des internes en médecine générale, le SNJMG devrait se réjouir de cette initiative de modernisation de l’enseignement médical. Mais ce n’est pas le cas, bien au contraire !

En effet, ce CD-Rom a été réalisé par le laboratoire pharmaceutique GlaxoSmithKline en collaboration avec les généralistes enseignants du CRGE-Midi-Pyrénées, du Collège national des généralistes enseignants (CNGE)
et de la faculté de médecine de Toulouse. Et il est distribué aux enseignants de médecine générale par les visiteurs médicaux du laboratoire GlaxoSmithKline.

Le Bureau National du SNJMG tient à s’élever contre cette opération de marketing. (Note de MW : GlaxoSmithKline, qui fait partie des dix plus grands laboratoires au monde, est un des (sinon LE) leader des médicaments de l’asthme... A son sujet, on peut aussi lire cet édito)

A l’heure où le Ministre de l’Education Nationale essait de convaincre les étudiants qu’il n’est pas question de "privatiser" ou de "marchandiser" les universités, cette initiative confine à la provocation.

Alors que depuis l’année dernière les généralistes essaient de sortir de l’emprise des laboratoires pharmaceutiques avec notamment la possibilité de prescrire en Dénomination Commune Internationale (DCI) et non plus en nom de marque commerciale, cette initiative est révélatrice des manoeuvres des laboratoires pharmaceutiques pour conserver toute leur influence sur les médecins.

Comment parler alors de santé publique et de maîtrise "médicalisée" des dépenses de santé ? Le Bureau National du SNJMG demande donc aux ministres de la santé et de l’Education Nationale de condamner une telle pratique. De plus, le Bureau National du SNJMG veut croire à un sursaut éthique du Collège national des généralistes enseignants (CNGE) pour que des enseignants généralistes ne participent plus aux manoeuvres commerciales des laboratoires pharmaceutiques.

Paris, le 28 novembre 2003

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