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Courriers et contributions
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Ce site est un lieu d’échange. Dans cette rubrique, vous pourrez lire les contributions de lecteurs, d’auditeurs et de correspondants dont le contenu peut intéresser tous les visiteurs.
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Dire "Je"
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 4 - 3 février 2006
Aujourd’hui, il faut que j’explique pourquoi j’ai des réticences, a priori, à dire « je ». Je n’aime pas dire « je », parce que je suis une auditrice de radio, une lectrice de journaux, une téléspectatrice - plus rarement... -, et que je déteste les gens qui s’étalent et qui étalent leurs états d’âme dans les médias.
J’ai même l’impression que ce genre de bavardage narcissique devient de plus en plus envahissant. Pour moi, le symbole de cette tendance, ces dernières années, c’était l’émission de Pascale Clark sur France-Inter, « Tam Tam Etc. » : je trouvais insupportable ce petit ton de complicité qu’elle avait avec ses invités, cette manière de suggérer qu’à elle, ils lui disaient des choses qu’ils ne diraient jamais chez les autres. Ce qui fait que la France entière devait subir les épanchements interminables du moindre pousseur de chansonnette en promotion.
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L’Esprit d’Escalier, épisode 3
La condescendance des Français...
par Mona Chollet - 23 janvier 2006
Aujourd’hui, c’est ma troisième chronique, et je me rends compte que le fait de parler plutôt que d’écrire, ça met en jeu des choses vraiment différentes. C’est une expérience assez nouvelle pour moi, parce que jusqu’ici, j’avais plus l’habitude du journalisme écrit...
Et je me demande si, pour l’expression orale, je n’aurais pas un handicap de départ du fait que je ne suis pas française. Parce que ça ne s’entend pas forcément au premier abord, mais je ne suis pas française : je suis suisse. Alors déjà, vous remarquerez qu’on n’a aucune chance de bien parler quand on doit commencer par prononcer une phrase pareille : « je suis-suisse »... Ce n’est même pas une nationalité, c’est un bizutage permanent.
Mais plus largement, il y a une chose que tous les Suisses romands savent bien, et qui les bluffe complètement, d’ailleurs, c’est que les Français parlent mieux qu’eux. Vous prenez n’importe quel Français, quel que soit son âge, sa profession, sa classe sociale, vous lui collez un micro sous le nez, il vous fait un discours clair, intelligible, fougueux, convaincant, souvent spirituel, par-dessus le marché...
Ecouter la chronique sur le site d’ArteRadio
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La Loi du Plus Fort
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép.2 - 14 janvier 2006
En ce moment, j’ai l’impression de voir partout des gens qui ont l’air de beaucoup tenir à faire leur propre malheur. Le dernier exemple qui me vient à l’esprit, c’est celui des salariés de Perrier.
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Le Sens du Secret
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 1 - 9 janvier 2006
Comme je suis une jeune femme moderne, et que je sais que le devoir d’une jeune femme moderne, c’est de se tenir au courant des tendances, je dois avouer un truc, c’est que je lis des magazines féminins....
(Note : L’esprit d’escalier était la chronique que Mona Chollet tenait en alternance avec mon "J’ai Mal Là", sur Arteradio.com, en 2004-2005. Je suis heureux d’en publier les textes ici, avec l’aimable autorisation de l’auteur.
MW)
Ecouter la chronique en ligne sur le site d’ArteRadio
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Le colonisateur a toujours raison !
par Paul Xize - 2 décembre 2005
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Comment je surfe tout en étant "non-voyant"
par Fernando Pinto Da Silva - 19 octobre 2005
Quel titre d’article, me diras-tu, cher lecteur... N’y aurait-il pas deux termes antinomiques ? Surfer et non-voyant ? Remarque bien que j’aurais tout aussi bien pu employer aveugle mais non-voyant c’est comme surfer, ça fait plus "moderne".
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L’avenir menaçant de l’industrie pharmaceutique
par Philippe Pignarre - 16 octobre 2005
Philippe Pignarre est l’auteur, entre autres, de Le grand secret de l’industrie pharmaceutique, La Découverte, 2002, excellent ouvrage qui m’a fourni la matière d’une chronique de France Inter très "populaire" dans ladite industrie... Il m’a autorisé à reproduire cette communication inédite, et je le remercie chaleureusement. MW
La critique de l’industrie pharmaceutique a pris un tour aigu avec la publication presque simultanée de plusieurs livres qui contiennent de nombreux arguments communs. Beaucoup sont écrits par des médecins, ce qui devrait attirer notre attention. Ceux-ci sont en effet un peu trop vite présentés comme des victimes de l’industrie pharmaceutique. Elle les intoxiquerait avec les visiteurs médicaux. Elle corromprait leurs principales associations en subventionnant les congrès. Elle mettrait au pas la presse médicale en la rendant dépendante de ses budgets publicitaires. Elle aurait pris le contrôle de la formation permanente.
Tout cela n’est pas faux ; mais il ne faudrait pas que cela nous amène un peu trop vite à considérer le corps médical comme une victime. Si c’en est une, elle est tout de même consentante !
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Sélection des étudiants en médecine : comparaison entre France et Québec
par Caroline Pilon-Tremblay - 16 octobre 2005
Comme en France, le Québec applique un contingentement (ou numerus clausus) pour limiter les entrées en médecine. Pourtant, sa façon de faire semble beaucoup plus humaine et ce, à plusieurs points de vue.
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"Les femmes qui recourent à l’IVG ne sont-elles pas un tout petit peu responsables de leur état ???"
un échange vif entre X, médecin remplaçant et MW, fouteur de merde - 3 octobre 2005
Je me permets de vous écrire à la suite de votre scandaleuse diatribe intitulée "Le refus de contraception est criminel".
Je suis médecin remplaçant. Je connais votre appétence pour la polémique, et ce besoin immodéré de "foutre la merde" partout où vous passez. Mais là, vraiment, vous passez les bornes.
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La colère d’une soignante en formation
une correspondante entre Emma (Paris) et Martin Winckler - 2 octobre 2005
Je viens de passer l’ENC, et je suis profondément écoeurée.
Ecoeurée d’abord parce que je n’ai pas réussi comme je l’imaginais, mais aussi par l’injustice de ce concours, - pardon de cet "Examen National Classant".
J’ai travaillé dur, vraiment, depuis le début de mes études, en partie pour réussir ce foutu concours mais ausssi pour devenir un médecin compétent et avoir le choix de pratiquer la spécialité que je veux faire depuis le début de mes études.
(Lire l’article décrivant l’Examen National Classant et ses effets pervers.
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Les autres articles :
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