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Courriers et contributions

Ce site est un lieu d’échange. Dans cette rubrique, vous pourrez lire les contributions de lecteurs, d’auditeurs et de correspondants dont le contenu peut intéresser tous les visiteurs.
Toute contribution constructive à l’un des sujets abordés dans ces pages est la bienvenue. Envoyez-nous vos témoignages, partagez vos expériences, indiquez-nous vos liens ou références bibliographiques...



Grippe aviaire : encore un effort pour être crédible.
par Christian Lehmann - 29 juin 2006

Les premiers cas de transmission interhumaine de la grippe aviaire en Indonésie viennent d’être rendus publics.

Et ceci alors qu’en France, la mission parlementaire sur « l’évaluation du plan gouvernemental de prévention » de la grippe aviaire présidée par Jean Marie Le Guen, député PS, s’apprête à remettre les conclusions de son rapport, mercredi 28 Juin.

Dans Libération, dès le 14 Juin, Jean Marie Le Guen, interviewé par Eric Favereau, révélait les conclusions de la mission qu’il préside, dans un article intitulé : « La France n’est pas prête à faire face à une pandémie ».

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Beauté
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 14 - 18 juin 2006

Bon : tout le monde connaît la théorie de la récupération de la contestation. Comment le capitalisme récupère à son profit les critiques qu’on peut en faire, comment la publicité vide de leur sens toutes les formes d’opposition pour les transformer en panoplies consommables...

Mais aussi, par exemple, comment le management s’arrange pour qu’il n’y ait plus de rapport de forces au sein des entreprises, mais pour que les salariés deviennent eux-mêmes leurs propres exploiteurs, tandis que leurs chefs se donnent des airs de rebelles, histoire d’instaurer une ambiance de tendre complicité. Eh bien, je crois que j’ai trouvé un domaine un peu inattendu dans lequel cette théorie s’applique aussi : c’est le domaine des modèles de beauté.


Pour lire les éditoriaux précédents, cliquez sur ce lien


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Referendum
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 13 - 7 juin 2006

(Une chronique qui a un an d’âge et qui pourtant reste d’actualité. MW)

Quand je suis arrivée en France, il y a quelques années, je ne comprenais pas pourquoi tellement de gens, à gauche, haïssaient les socialistes. Moi, il me semblait quand même que les socialistes, c’était les gentils, dans l’histoire, ou en tout cas, que, à côté de la droite, c’était un moindre mal.

Ecouter la chronique sur le site d’ArteRadio

Mais là, depuis quelques semaines, ça y est. C’est bon, j’ai compris. Plus besoin de me faire un dessin. A force d’entendre sur toutes les antennes les partisans socialistes du « oui » à la Constitution brandir leur renoncement comme un étendard de respectabilité, je me sens envahie par un mépris d’une virulence qui me surprend moi-même.

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Colonialisme
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 12 - 16 avril 2006

Je ne sais pas au juste dans quelle émission c’était, parce que je l’ai attrapé au vol dans le « Zapping » de Canal Plus. C’était en janvier, dans un talk-show politique du genre « Mots croisés » d’Arlette Chabot, sur France 2, juste après le tsunami. Un type intervenait en duplex, je ne sais même pas qui c’était, c’est vraiment de l’amateurisme total, cette chronique, et il reprochait aux invités sur le plateau d’avoir une attitude « colonialiste ».

J’imagine qu’ils avaient dû s’indigner parce que l’Inde refusait l’aide étrangère. Et alors là, à partir du moment où le mot « colonialiste » était lâché... Il y a des mots, comme ça, qu’il suffit de prononcer pour avoir instantanément l’air d’un bouffon - « capitalisme », ça marche bien, aussi - tout le monde sait que le capitalisme, ça n’existe plus. Il fallait voir la tête des invités - il y avait Bernard Kouchner parmi eux.

Ecouter la chronique sur le site d’ArteRadio

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En lisant "Une histoire de la lecture"
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 10 - 3 avril 2006

Je viens juste de lire, il y a quelques semaines, le livre d’Alberto Manguel Une histoire de la lecture, qui date de 1996. Ça faisait longtemps que j’en entendais parler, et ceux qui me le conseillaient avaient vraiment raison.

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Intolérance à la Critique
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 8 - 22 mars 2006

Je ne sais pas si c’est mon imagination, ou s’il se passe vraiment un truc, mais j’ai l’impression que, de plus en plus, on développe une espèce d’intolérance à la moindre prise de position franche et tranchée, comme si c’était à la fois une faute de goût et un crime d’affirmer une opposition, dans n’importe quel domaine.

Par exemple, je suis désolée, je vais encore revenir sur le projet de Constitution européenne dont j’ai déjà parlé, mais en gros, quand même, pendant toute la campagne du Parti socialiste avant son référendum interne, les partisans du « oui » nous répétaient, en substance, que, si on refusait la Constitution, on allait tous mourir. Par exemple, Pierre Moscovici, l’ancien ministre, disait : « Un non ouvrirait une crise majeure en Europe, un choc nucléaire suivi d’un hiver où l’herbe ne repousse pas tout de suite. » Rien que ça.

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Les Rois soignaient les écrouelles
à propos du Chikungunya, par Raphaël Monticelli - 14 mars 2006

Les épidémies sont choses terribles. Et notre époque a les siennes qui nous laissent trop souvent aussi démunis que les pestes, grippes ou choléras du passé. Les efforts que nous faisons pour lutter contre elles sont souvent dérisoires. Parfois ils sont tragiques. Des populations entières souffrent. On annonce des milliers, des centaines de milliers de morts. On sait que la souffrance des mourants est multipliée par celle des survivants, par la douleur et l’angoisse des familles, des proches, et de nous tous, amis, connus et inconnus, dans la simple solidarité des hommes et des femmes.. Et nous avons bien conscience que nous devons tout faire pour lutter contre ces fléaux. Et nous avons bien conscience que nous ne faisons pas tout. Et il faut tout faire, bien sûr, du raisonnable, en gardant raison. Il faut tout faire, sans pourtant ajouter un mal à un mal.

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Journalisme Politique
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 7 - 9 mars 2006

En général, quand un groupe d’éditorialistes cuisine un invité politique, à la télévision ou à la radio, j’éteins le poste. En fait, je crois que je me sens de trop. Ils sont entre eux, on sent qu’ils font partie du même monde, qu’ils ont la même logique, la même vision des choses. Ils parlent le même langage, ou plutôt le même non-langage.

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Nostalgie
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 6 - 20 février 2006

Il y a quelque chose que plusieurs lecteurs de mon livre [1]m’ont dite, et qui m’a un peu perturbée. Ils m’ont dit : tu idéalises le passé, tu crois au mythe de l’âge d’or.

Alors je vous rassure tout de suite, le regret du passé qu’on me reproche n’a rien à voir avec Le Pensionnat de Chavagnes ou avec les récents débats sur la réforme de l’école ; au contraire, quand j’entends tous ces tristes sires se lamenter sur la disparition de l’autorité et les jeunes d’aujourd’hui qui n’ont plus de respect, je me dis qu’il y a tout un tas de choses dans le passé que j’enterre avec grand plaisir.

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Féminisme et publicité
L’Esprit d’Escalier de Mona Chollet, ép. 5 - 12 février 2006

Elisabeth Badinter l’avait déjà dit l’année dernière dans son livre Fausse route : l’image de la femme dans la publicité, ce n’est vraiment pas grave. Et les féministes qui protestent contre ça ne sont que des bourgeoises désoeuvrées ou des hystériques endoctrinées, fourvoyées dans des combats d’arrière-garde.

Aujourd’hui, c’est la directrice de la rédaction du magazine Elle, Valérie Toranian, qui en remet une couche dans le livre qu’elle vient de publier, Pour en finir avec la femme. Un livre étonnant : quatre-vingt dix pages seulement, mais un gisement de perles absolument inépuisable. C’est un peu « Badinter pour les nuls », si vous voulez. Elle explique qu’on ne peut pas protester contre l’utilisation de la femme dans la publicité, parce que sinon, je cite, « et nos amies les bêtes ? Pourquoi la SPA ne les protégerait-elle pas des instincts carnassiers du marketing animalier » ? Surtout que, de toute façon, elle a sa petite idée - je cite encore : « On voit bien que la question n’est pas là. Ce qui gêne certains, c’est la femme dans la représentation ou la suggestion érotique. Le désir de la femme est-il donc toujours aussi subversif ? Ne continue-t-il pas de gêner ? »

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