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Combien y a-t-il de versions des dix commandements ?
"Odyssée", France Inter, 18 Mars 2003
Article du 13 mars 2005

Vous avez sûrement vu ça au cinéma ou à la télé, mais je vous fais un petit rappel : après la sortie d’Egypte et la traversée de la Mer rouge, Moïse et les Hébreux s’engagent dans le désert. Arrivés devant la montagne du Sinaï, Moïse y grimpe seul et là, dans un déluge de feu, il reçoit de Dieu dix commandements gravés dans la pierre que les Hébreux doivent respecter s’il ne veulent pas qu’il leur arrive des bricoles.

Dans l’ancien testament version hébraïque, le Décalogue originel se décline ainsi.
1° Je suis l’éternel ton dieu.
2° Tu n’auras pas d’autres dieux que moi et donc, tu ne feras pas de sculpture à l’image de ce qui est dans le ciel, sur la terre ou sur les eaux, et tu ne te prosterneras pas devant elles, car je suis un dieu jaloux.
3° Tu ne prononceras pas le nom de ton dieu à l’appui du mensonge.
4° Observe le jour du shabbat, pour le sanctifier.
5° Honore ton père et ta mère.
6° Tu ne tueras point.
7° Tu ne commettras point l’adultère.
8° Tu ne voleras point.
9° Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
10° Tu ne convoiteras pas la femme, la maison, le champ, le serviteur, la servante, le bœuf, l’âne, bref : rien de ce qui appartient à ton prochain.

Il existe une seconde version des dix commandements, un peu différentesur la forme, mais pas sur le fond, celle de l’église réformée et de l’église grecque orthodoxe.

La troisième version, celle du catéchisme de l’église catholique, est plus singulière, car un des commandements originels a disparu. C’est le second, qui dit « tu ne feras pas d’images gravées ». C’est embêtant évidemment, car le catéchisme de l’église catholique pose a priori que (je cite) « Le Décalogue forme un tout indissociable... Transgresser un commandement, c’est enfreindre tous les autres ».

Lorsque le judaïsme, première religion monothéiste, apparaît, la plupart des peuples adorent des idoles. Le second commandement, qui interdit la fabrication des images, est destiné à différencier radicalement ce monothéisme des religions idolâtres. Après l’apparition du christianisme, en revanche, le problème est différent. Aux premiers siècles de l’Eglise, il faut attirer de nouveaux fidèles à la jeune religion. Mais le second commandement est gênant. En le supprimant on autorise la réalisation d’images qui vont représenter Jésus, la Vierge, et bien d’autres figures importantes du christianisme. On fait alors sauter le second commandement, pour cette version spéciale. Et ça fait monter tous les commandements suivants d’un cran : ce qui explique que « Tu ne tueras point », qui est le numéro 6 pour les Juifs, soit devenu le numéro 5 pour les Catholiques.

Seulement, ça pose problème, parce que, du coup, y’en a plus que neuf. Qu’à cela ne tienne ! Les pères de l’ Église dédoublent le dernier qui, je vous le rappelle est : « tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni la maison, ni l’âne de ton prochain, etc. » et en font deux : le nouveau 9e commandement : « tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain » ; et le 10e : « tu ne convoiteras pas les biens de ton prochain ».

Ah, la religion, quelle rigolade ! Le décalogue hébraïque parlait de sauvegarde du patrimoine - tu ne commettras point l’adultère ça voulait dire « Tu n’iras pas faire d’enfant à la femme d’un autre » - rappelons qu’originellement, les hébreux étaient polygames et que les femme étaient assimilées à des biens.
Le christianisme des premiers siècles lui, s’est bricolé un Décalogue contenant non pas un, mais deux commandements sur lesquels l’ Eglise a élaboré sa doctrine de la fidélité conjugale et sexuelle. Je me demande si l’objectif, à l’époque, était vraiment de libérer la femme...

Note : Cette fois encore, on m’a beaucoup écrit pour me demander d’où venaient mes sources, et beaucoup d’auditeurs ont protesté : dans leur Bible, les commandements correspondent à la liste originelle. Certes, les traductions contemporaines de la Bible ont rétabli l’ordre et le contenu des commandements. Mais la liste des dix commandements telle que l’enseigne aujourd’hui le catéchisme de l’église catholique est parfaitement lisible à la page web
http://www.intratext.com/X/FRA0013.HTM

Et son intitulé est très intéressant, jugez-en :

1. Je suis le Seigneur, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. Tu ne te feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux là-haut, ou sur la terre ici-bas, ou dans les eaux en dessous de la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces images ni ne les serviras (Ex 20, 2-5 ; cf. Dt 5, 6-9).

2. Tu ne prononceras pas le nom du Seigneur ton Dieu à faux (Ex 20, 7 ; Dt 5, 11).

3. Souviens-toi du jour du Sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est un sabbat pour le Seigneur ton Dieu. Tu n’y feras aucun ouvrage (Ex 20, 8-10 ; cf. Dt 5, 12-15).

4. Honore ton père et ta mère afin d’avoir longue vie sur la terre que le Seigneur ton Dieu te donne (Ex 20, 12).

5. Tu ne commettras pas de meurtre (Ex 20, 13).

6. Tu ne commettras pas d’adultère (Ex 20, 14 ; Dt 5, 17).

7. Tu ne commettras pas de vol (Ex 20, 15 ; Dt 5, 19).

8. Tu ne témoigneras pas faussement contre ton prochain.(Ex 20, 16).

9. Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, rien de ce qui est à ton prochain (Ex 20, 17).

10. Tu ne convoiteras ... rien de ce qui est à ton prochain (Ex 20, 17). Tu ne désireras ni sa maison, ni son champ, ni son serviteur ou sa servante, ni son bœuf ou son âne : rien de ce qui est à lui (Dt 5, 21).

On constate que, d’après le catéchisme de l’Eglise Catholique, les deux derniers commandements disent... exactement la même chose ! Manifestement, pour les rédacteurs de ce catéchisme moderne (le site d’où je l’ai extrait, Intratext.com, qui dépend de Eulogos, une base de données religieuse, est régulièrement remis à jour) la convoitise est un péché si grave qu’elle mérite d’être condamnée deux fois...

Une description, très intéressante et très documentée, de la modification des dix commandements est publiée sur le site des Frères Franciscains.
En voici le début :

Quelle est l’origine des dix commandements ?
par Don Ariel Alvarez Valdés
(Traduit de l’espagnol par C. Bertrand)

La position de S. Jean

Les protestants reprochent souvent à l’Église catholique d’avoir modifié les 10 commandements. Ils font remarquer que, dans la Bible (Ex 20,4), le 2e commandement dit : "Tu ne feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux là-haut, ou sur la terre ici-bas, ou dans les eaux au-dessous de la terre". Ce texte, prétendent-ils, les catholiques l’ont laissé de côté. C’est vrai. Du moins, dans une certaine mesure.

Mais alors, l’Église aurait-elle autorité pour changer les commandements ? Afin d’éclairer cette question, il est nécessaire d’étudier l’histoire de ces commandements.
Le livre de l’Exode raconte que le peuple d’Israël, une fois libéré de la servitude d’Égypte, marcha durant trois mois à travers le désert, avant d’arriver enfin au Sinaï. Là, Moïse gravit la montagne jusqu’au sommet. Alors, le tonnerre gronda, la terre trembla, les trompes sonnèrent et, dans le feu, Yahvé lui apparut et lui donna les commandements.

Les douze commandements

La Bible dit clairement que les commandements sont au nombre de 10 (Dt 4,13 ; 10,4). Mais ici surgit une première difficulté : lorsque nous faisons nous-mêmes le compte de ces commandements, nous constatons qu’il n’y en a pas 10 mais 12 (Ex 20,3-17). Les voici :

1. Tu n’auras pas d’autres dieux que moi (v.3)
2. Tu ne feras aucune image sculptée (v.4)
3. Tu ne te prosterneras pas devant ces images ni ne leur rendras un culte (v.5)
4. Tu ne prononceras pas à faux le nom de Yahvé, ton Dieu (v.7)
5. Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier (v.8)
6. Honore ton père et ta mère (v.12)
7. Tu ne tueras pas (v.13)
8. Tu ne commettras pas d’adultère (v.14)
9. Tu ne voleras pas (v.15)
10. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain (v.16)
11. Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain (v.17,a)
12. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain (v.17,b)

A la recherche des 10

Si la Bible affirme qu’il y a 10 commandements, comment les compter pour arriver à ce nombre ? De longue date, juifs et chrétiens ont débattu ce problème et proposé diverses manières de le résoudre. Les premières tentatives furent celles du juif Philon d’Alexandrie et de l’historien Flavius Josèphe, tous deux du premier siècle ap. J.-C. Selon eux, le 1er commandement est celui qui prescrit de n’avoir qu’un seul Dieu (v.3). Le 2e défend de fabriquer des images et de se prosterner devant elles (v.4-5). Le 3e interdit de prendre le nom de Dieu en vain (v.7). Le 4e ordonne de sanctifier le jour du Seigneur (v.8). Du 5e au 9e, les commandements sont énumérés dans l’ordre où la Bible les situe (v.13-16). Le 10e serait exprimé par le v.17 tout entier, où il est défendu de désirer la femme du prochain et de convoiter les biens d’autrui.

Cette classification distingue 4 commandements relatifs à Dieu et 6 relatifs au prochain. Elle fut acceptée par plusieurs écrivains anciens, tels Origène, Tertullien et S. Grégoire de Nazianze. Elle est aussi celle qu’adoptent actuellement les protestants luthériens, calvinistes et anglicans.

La proposition juive

Le judaïsme officiel récusa la classification de Philon et de Flavius Josèphe. Quand les rabbins rédigèrent le Talmud, leur livre sacré, ils proposèrent une autre façon de répartir les commandements. Ils considérèrent le v.2 comme étant le 1er commandement, alors qu’en fait il constitue simplement le prologue ou la présentation du Décalogue : "Moi, Yahvé, je suis ton Dieu, qui t’ai retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude". Pour formuler le 2e, ils regroupèrent les trois suivants, à savoir ceux qui défendent d’avoir d’autres dieux, de fabriquer des images et de se prosterner devant elles (v.3-5). Le 3e serait celui qui interdit de prononcer à faux le nom de Dieu, et le 10e ramène à une seule la défense de désirer la femme du prochain et celle de convoiter les biens d’autrui.
Tous les juifs adoptèrent cette seconde classification, où l’on trouve, comme dans la première, 4 commandements relatifs à Dieu et 6 relatifs aux hommes.

La proposition chrétienne

Mais au Ve s., S. Augustin, un des plus grands Docteurs de l’Église, propose une troisième classification des commandements. Comme les rabbins du Talmud, il affirme que les préceptes défendant d’avoir d’autres dieux, de fabriquer des images et de se prosterner devant elles, constituent en réalité un seul commandement, exprimé de manières différentes, mais avec référence au même but : éviter l’idolâtrie ou le culte des faux dieux. Cela étant, il estime que les trois préceptes (v.2-6) doivent être réunis, pour former un seul commandement. Toutefois, ce commandement ne sera pas le 2e, comme l’entendaient les rabbins, mais le 1er.

En conséquence, pour Augustin, le 2e commandement est le suivant de la liste, à savoir celui qui interdit de prononcer le nom de Dieu en vain, et le 3e est celui qui exige de sanctifier les fêtes. Seulement, comme il a regroupé en un seul les trois premiers commandements, il se trouve qu’il lui en manque un pour compléter la liste des 10. Alors, il dédouble le 9e commandement du v.17, dont il fait deux commandements distincts : le 9e, qui défend de convoiter la femme du prochain et le 10e qui concerne les autres biens du prochain. Augustin fut le premier à distinguer ces deux commandements dans le verset 17.

La nouvelle classification ainsi opérée ne reconnaît que 3 commandements relatifs à Dieu, tandis que les 7 autres sont relatifs au prochain. Augustin voit en cela une raison de convenance, une manière d’évoquer plus clairement la Très Sainte Trinité, moyennant les trois premiers commandements.
Presque tous les théologiens chrétiens et les médiévistes adoptèrent cette troisième classification, qui s’imposa ensuite dans toute l’Église catholique. Pour apprendre le catéchisme.

A partir du XVIe s., quand les catéchismes commencèrent à se répandre, on entrevit la nécessité de fixer les 10 commandements dans la mémoire des gens, afin de faciliter l’examen de conscience préparatoire à la confession et de donner un stimulant à la vie spirituelle. Cependant, tels qu’ils étaient rédigés, ces commandements paraissaient quelque peu surannés, vu qu’ils se référaient à une époque où les Israélites observaient encore une morale primitive. Il n’y était pas tenu compte du progrès apporté à la révélation par la vie et les enseignements de Jésus.

Ainsi, par exemple, le Décalogue faisait mention d’autres dieux, parce qu’en ce temps-là, les Israélites croyaient qu’il existait réellement d’autres divinités pour les autres peuples ; mais nous savons aujourd’hui qu’il n’y a qu’un Dieu pour toutes les religions. Il prohibait les images, alors que, dans le Nouveau Testament (Col 1,14), le Christ est présenté comme l’image du Dieu invisible et qu’il est donc permis aux chrétiens de se servir d’images pour exprimer leur foi. Il ordonnait de sanctifier le sabbat, tandis que les chrétiens célébraient le dimanche, considéré par eux comme je jour du salut, suite à la victoire remportée par le Christ sur la mort.

L’Église résolut donc d’élaborer un nouveau Décalogue pour le catéchisme, c’est-à-dire un Décalogue amélioré, grâce au perfectionnement apporté par le Christ à l’Ancien Testament. Elle avait déjà agi dans le même sens, en excluant de la vie chrétienne les sacrifices d’animaux, prescrits par l’Ancienne Loi, l’égorgement de brebis, la crémation de taurillons et la sanglante immolation d’agneaux, qui avaient lieu chaque jour au Temple.

Des commandements pour des chrétiens

Dans la nouvelle liste, le 1er commandement ne fit plus mention d’autres dieux et fut formulé d’une manière positive et plus parfaite : "Aimer Dieu par-dessus toutes choses".

Le 2e, concernant les images, fut supprimé ; du reste, il allait dans le même sens que le précédent, vu qu’il visait à détourner du culte des idoles substituées à Dieu. Sa place fut occupée par le commandement suivant, qui défend de prononcer à faux le nom de Dieu.

Dans le 3e, relatif à l’obligation de sanctifier un jour de la semaine en mémoire du Seigneur, on se borna à modifier le jour. Le sabbat fut remplacé par le dimanche, qui évoquait la résurrection du Christ.

Le 6e réprouvait l’adultère, c’est-à-dire les relations avec une femme mariée : mais il ne formulait aucune défense concernant l’union avec une femme libre. L’Église lui donna une formulation plus profonde et plus exigeante, qui proscrivait la "fornication" ou, en d’autres termes, les relations avec n’importe quelle femme autre que l’épouse légitime.

Le 7e, "tu ne voleras pas", qui, dans la langue hébraïque, se réfère à la prise de possession d’une personne, revêtit un sens plus générique ("tu ne déroberas pas"), incluant toute espèce d’appropriation.

Le 8e ne faisait mention que du faux témoignage donné en présence de juges. On y ajouta la défense de "mentir", pour l’adapter à toutes les autres circonstances de la vie.

Enfin le 10e, qui interdisait de convoiter la femme du prochain et les autres biens appartenant à ce dernier, fut dédoublé comme suit : le 9e, se référant exclusivement à la femme et le 10e ayant trait aux autres biens du prochain.
C’est ainsi que l’Église remania et actualisa la liste des 10 commandements, afin de mettre ceux-ci au niveau de la nouvelle morale, la morale chrétienne. (...) »

Extrait de La terre sainte - revue bimestrielle des lieux saints, 01. 02. 1999
(http://servus.christusrex.org/www1/ofm/mag/TSmgfrB2.html).

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