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Contraception et gynécologie >

AFP 5 mai 2003
Deux tiers des grossesses non désirées surviennent chez les femmes utilisant une contraception !
Une enquête de l’INED
Article du 7 février 2004

« Les deux-tiers des grossesses non désirées sont le fait de femmes utilisant une contraception, selon une étude menée par une équipe de chercheuses françaises de l’INSERM publiée mercredi dans la revue européenne Human Reproduction. Selon les Dr Nathalie Bajos et Nadine Job-Spira (INSERM-hôpital Bicêtre), ces résultats montrent que la contraception constitue encore un problème majeur, même dans un pays comme la France, qui est le pays d’Europe où le recours à une contraception médicale est pourtant le plus élevé.

Un cinquième de ces grossesses intempestives sont survenues chez des femmes prenant la pilule et et un dixième parmi celles qui utilisaient un stérilet. [1] Ces deux méthodes, rappellent les auteurs, sont celles qui connaissent le taux d’échec le plus bas. Un huitième des femmes tombées enceintes faisaient porter des préservatifs à leurs partenaires et un cinquième employait des méthodes "naturelles", retrait du partenaire ou absence de rapports sexuels durant les périodes de fertilité du cycle. Un tiers de ces grossesses non désirées sont survenues chez des femmes n’utilisant pas de contraceptifs. La moitié des grossesses non désirées se sont terminées par des avortements. L’étude a porté sur 1.034 femmes ayant subi un avortement ou dont la dernière grossesse était non désirée et sur 1.829 femmes prises au hasard dans un échantillon représentatif de 14.704 foyers.

Selon le Dr Bajos, le mauvais usage des contraceptifs est la principale raison donnée pour expliquer les grossesses non désirées. 60 % des femmes expliquent avoir oublié leur pilule une ou plusieurs fois. 18 % invoquent une maladie ou la prise de médicaments supposés avoir un effet adverse et cinq pour cent déclarent " ne pas savoir " ou " ne pas avoir d’explication ". Ces deux dernières réponses ont également été invoquées par 57% des femmes sous stérilet. 30 % des utilisatrices de ces appareils ont déclaré qu’il était " mal placé " ou était " tombé ". La moitié des co-utilisatrices de préservatifs ont expliqué que ces dispositifs " avaient glissé " ou " s’étaient déchirés ". Plus d’un quart des femmes ayant recours aux méthodes naturelles ont expliqué s’être trompé de date et deux tiers ont estimé que leur partenaire s’était retiré trop tard.

Parmi les femmes qui ne prenaient pas de contraceptifs, 63 % ont répondu qu’elles pensaient ne pas avoir de risques de grossesse. " Ce travail montre clairement qu’il existe une inadaptation entre les besoins contraceptifs d’une femme et les méthodes utilisées ", estime le Dr Bajos. " Il est absolument essentiel de faire la différence entre les méthodes contraceptives les plus efficaces et celles qui sont les plus pratiques pour une femme à un moment donné d’une relation (...) l’efficacité et le caractère pratique d’une contraception sont deux choses différentes ", ajoute-t-elle en soulignant que les prescripteurs devraient prendre en compte différents éléments de la vie des femmes comme le nombre des partenaires, d’enfants, ou la stabilité et la durée de la liaison. »

(c) 2003 AFP.
Résumé et références de l’enquête de Bajos et coll.



[1Autrement dit : il y a deux fois plus de grossesses accidentelles chez les utilisatrices de pilule que chez les utilisatrices de DIU...

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